Communiqué de presse
Caen, le 4 décembre 2017
Le vice-président de Tepco a assisté le vendredi 1er décembre à la réunion d’une CLI de l’Andra : réactions de Caroline Amiel
Vendredi 1er décembre, les membres de la Commission Locale d’Information (CLI) de l’Andra ont eu la surprise de voir parmi les auditeurs libres une délégation de représentants de l’industriel Tepco exploitant de la centrale de Fukushima Daiichi. Si les assemblées générales des CLIs sont belle et bien ouvertes au public, les circonstances et le but de la venue de cette délégation a interpellé Caroline Amiel qui avait participé à la délégation des CLIs en mars dernier à Fukushima. « En mars une invitation officieuse avait été lancée au directeur de la centrale par un membre de la délégation. S’en était suivi une vive discussion au sein de la délégation, les associations et moi-même n’étant pas favorables à inviter Tepco, pour ne pas cautionner une utilisation des CLIs comme outil qui servirait à faire accepter l’inacceptable ».
Or, interrogé par les journalistes ce vendredi, le représentant de Tepco a avoué « qu’une instance à l’image des CLIs françaises pourrait aider efficacement Tepco à redorer son image et à regagner la confiance des populations locales ». Caroline Amiel lui a alors refait passer le message « qu’une CLI n’est pas qu’une chambre d’enregistrement des actions de l’exploitant mais bien un lieu de débat démocratique, une instance de contrôle, par les citoyens, des activités des installations classées ». La délégation a ensuite été reçue dans les bureaux de la présidente de la CLI et maire de la Hague Madame Yveline Druez, et a été invitée à déjeuner avec les membres de la CLI… Des invités comme les autres ? Vraiment ?
Retrouvez l’article ainsi qu’un court reportage vidéo parus sur le site internet de France 3 concernant cet événement en cliquant ici.
Caroline AMIEL, conseillère régionale
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