Assemblée plénière Région Normandie – 18 mars 2019 – Bilan des interventions du Groupe Normandie Écologie – EELV
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Assemblée plénière Région Normandie – 18 mars 2019

Bilan des interventions du Groupe Normandie Écologie – EELV

L’assemblée plénière du conseil régional de Normandie du 18 mars 2019 s’est déroulée à Rouen et a débuté par une action des élu-e-s écologistes vétu-e-s des t-shirt « Stop EPR » afin de dénoncer la volonté affichée du Président Morin de multiplier les EPR dans notre région.

Dès les premiers échanges, François Dufour a pu prendre la parole afin de rappeler succinctement que derrière la question de la sucrerie de Cagny, il y a celle du modèle que nous défendons. Il a ainsi rappelé que le maintien de la production et de la transformation locales sont des impératifs de la transition écologique (retrouvez notre communiqué de presse du 14 mars ici).

Caroline Amiel est ensuite intervenue sur la stratégie régionale de la diffusion de la Culture Scientifique, Technique et Industrielle (CSTI). Elle a rappelé que la volonté de structurer la recherche normande en lien avec les filières économiques a pour effet de brider un grand nombre de sujets de recherche. Pour une recherche d’intérêt commun et non pas seulement à but économique, elle a aussi proposé de lancer le chantier d’un dispositif de recherche participative, par exemple sur le glyphosate.

C’est ensuite Claude Taleb qui a pris la parole pour intervenir sur le dispositif IDEE Action « Réduction et valorisation des déchets ». Il a rappelé que les élu-e-s écologistes soutiennent l’objectif imposé par la loi de diminuer drastiquement les volumes de déchets produits et d’optimiser la valorisation des collectes, ainsi que de développer la tarification incitative. Il a invité la région à aller plus loin et a proposé la mise en place d’un accompagnement régional destiné à promouvoir le zéro déchet.

Suite à cela, Laëtitia Sanchez est intervenue sur la stratégie normande de la mer. Elle a dès le début de son intervention rappelé un point essentiel : « La Loi Littoral est et doit rester un garde-fou indispensable, elle ne doit pas sauter au profit de l’urbanisation, sous les coups de boutoir d’un sénateur de la Manche ou d’autres députés de la majorité. » Elle a aussi précisé que ce plan s’inscrivait dans la course à la croissance si chère au Président Morin. Au nom de la « croissance bleue », tout est permis, notamment l’exploitation des ressources de la mer. Elle a ensuite insisté sur les conséquences de la pollution de l’air du transport maritime et a rappelé que la lutte contre la pollution atmosphérique devait être une priorité pour la santé des Normand-e-s. Laëtitia Sanchez a rappelé le soutien des écologistes au développement de l’éolien offshore et a indiqué qu’il était positif qu’Hervé Morin les rejoigne enfin sur cette position après des mois de tergiversations. Elle en a aussi profité pour rappeler le besoin d’intermodalité en développant le transport ferroviaire, le vélo et le transport fluvial.

C’est ensuite Caroline Amiel qui s’est exprimée afin d’intervenir sur la politique en faveur des aéroports. Elle a rappelé que la volonté d’Hervé Morin de maintenir 4 aéroports sur le territoire normand n’avait aucune viabilité économique garantie. Elle a ensuite rappelé que le projet d’allongement de la piste de l’aéroport de Carpiquet était largement contesté et se faisait au mépris des aspirations des Normand-e-s directement impacté-e-s. Elle a aussi rappelé les travaux des experts du GIEC et l’impérieuse nécessité de baisser drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre.

Pour l’audition du recteur et le débat sur le pacte régional des innovations pour la réussite des jeunes normand-e-s, Laëtitia Sanchez et Caroline Amiel ont fait une intervention à deux voix. Elles ont notamment questionné le recteur sur le projet défendu : est-ce un projet éducatif viable de s’aligner sur les besoins des entreprises locales – quand ces derniers sont en évolution permanente ? Elles en ont aussi profité pour relayer au recteur l’appel de scientifiques, d’enseignants et de parents pour que la question climatique ne soit pas gommée des nouveaux programmes (retrouvez l’appel en question ici).

Enfin, Laëtitia Sanchez est intervenue sur le protocole d’accord entre les régions Grand Est et Normandie portant sur le transfert des trains TER 2N NG et leur remplacement par des REGIO 2N. Elle est ainsi revenue sur l’importance du développement de l’intermodalité avec une plus grande place accordée aux vélos dans les trains (retrouvez ici la lettre du 6 mars sur ce sujet cosignée par Laëtitia Sanchez et l’eurodéputée Karima Delli).

Vous trouverez ci-dessous le détail des interventions de vos élu-e-s. Leurs discours prononcés peuvent être consultés dans leur intégralité en cliquant sur les liens suivants. Bonne lecture !